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Le lycée, acteur des Passerelles citoyennes.

Découvrir la Résistance à Argenteuil.

Depuis 2019, la ville d’Argenteuil a engagé des actions multiformes pour mettre en avant les valeurs de la République auprès de la population, et de la jeunesse en particulier.

En février 2019, des débats avaient été organisés sur différents thèmes comme : « Éducation : comment construit-on un citoyen ? », « croire ou ne pas croire » ou encore « les fausses informations ». Des rencontres et des expositions ont permis de sensibiliser une partie des habitants à ces sujets.
Après une année 2020 entre parenthèses, plusieurs actions ont été menées depuis le début de l’année 2021 à l’aide d’outils numériques adaptés au contexte sanitaire autour des « fausses informations » ou « l’égalité femme-homme ».

Ce mois-ci, la thématique est la Résistance et plus particulièrement les actes de résistance à Argenteuil.
L’occasion a été donnée au lycée Julie-Victoire Daubié de participer à ces Passerelles citoyennes lors d’une cérémonie organisée par Madame Gaëtane HÉRIPRET, Proviseur du lycée, pour récompenser les élèves lauréats du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2020 dans la catégorie épreuve collective lycée niveau départemental. Monsieur Jean-Philippe STOLL, adjoint au maire délégué aux Anciens combattants, nous a fait l’honneur d’être présent pour remettre à Najette, Alexandra, Amandine et Amine (et Shaïma qui ne pouvait être là) un présent offert par la ville.

Les traces de la Résistance sont encore présentes sur le territoire de la commune, à qui sait les voir. Deux figures engagées dans la lutte contre l’occupant nazi sont là pour nous le rappeler.
Rino Della Negra, exécuté à 19 ans par les nazis au Mont Valérien le 21 février 1944 pour ses actes de résistance contre l’occupant au sein du groupe des FTP-MOI (francs tireurs partisans - main d’oeuvre immigrée) affilié au Parti Communiste Français. Né à Vimy de parents immigrés italiens, il était arrivé à Argenteuil à 3 ans et s’était engagé dans la Résistance en 1942.
Gabriel Péri, journaliste, élu deux fois député communiste d’Argenteuil (et de Cormeilles-en-Parisis) en 1932 puis en 1936 exécuté au Mont Valérien le 15 décembre 1942 pour ses idées, son engagement antifasciste et ses articles dans le journal L’Humanité.

Que reste-t-il de ces deux hommes ? Peu de choses en vérité…
Une place est dédiée à Gabriel Péri, elle est fleurie tous les ans à la date anniversaire de son exécution. Rino Della Negra a une stèle à son nom au cimetière, une rue et une salle à l’espace Mandela.
Accompagner des jeunes dans la découverte de l’Histoire de France, c’est raviver la mémoire de ces femmes et de ces hommes qui ont choisi de résister mais dont les noms n’évoquent plus grand chose à bon nombre de personnes aujourd’hui.
C’est le moyen de rappeler que la résistance est une valeur de la République contre les renoncements et le défaitisme qui sont toujours la voie de la lâcheté.

Le 27 mai, à l’occasion de la journée de la Résistance, un documentaire réalisé par Frédéric CROTTA, ancien grand reporter chez France Télévisions, sera diffusé sur les réseaux sociaux de la Ville. Il donnera la parole à des Argenteuillais, jeunes et moins jeunes, pour mettre en lumière les liens qui nous unissent avec les résistants au nazisme, cette « Armée des ombres ».